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Part-Dieu durable

Comment faire évoluer un quartier conçu dans les années 1960/70 vers un quartier réinventé et durable, qui place la qualité de vie et la transition écologique au centre des préoccupations ? Réflexions, expérimentations, préconisations…  

Depuis 2020, le Projet Part Dieu s’inscrit dans les enjeux de la Stratégie Nationale Bas-Carbone (SNBC), feuille de route de l’Etat Français pour lutter contre le changement climatique. La SPL Lyon Part-Dieu décline cette stratégie à l’échelle du quartier en travaillant à la fois sur l’acte de construire mais également sur le fonctionnement du quartier  .

Voie cyclable rue Garibaldi. ©Laurence Danière

Sept thématiques étudiées 

  • Eco conception des bâtiments : cette approche vise à travailler sur les matériaux les moins impactant sur le plan environnemental que ce soit sur le plan de l’infrastructure, des façades et des isolants
  • Energie : il s’agit d’une approche à la fois en termes de ressource et de conception bioclimatique des bâtiments. Des réflexions sont également en cours concernant la réutilisation des énergies fatales ou la mutualisation des énergies à l’échelle de l’ilot.
  • Eau : avec le réchauffement climatique, l’eau est une ressource qui se raréfie et qui nécessite une gestion durable : sur les opérations immobilières les opérateurs sont incités à récupérer les eaux grises. La récupération des eaux d’exhaures est également effectuée sur certaines opérations. Une démarche de désimperméabilisation des sols est également entreprise sur les espaces publics aménagés par la SPL.
  • Ambiances urbaines : la qualité des ambiances urbaines fait l’objet d’une grande vigilance pour lutter contre les ilots de chaleur urbain et dessiner un quartier plus agréable à vivre (analyse de l’ensoleillement, des effets de venturi, implantation d’essences d’arbres permettant l’évapotranspiration….)
  • Economie circulaire de la matière : les opérateurs sont systématiquement sollicités pour réutiliser les matériaux issus des bâtiments en mutation (valorisation des déchets de chantiers, réemploi) ;
  • Mobilités : depuis le début du projet Part-Dieu le travail sur les aménités, le rééquilibrage des modes de déplacement en donnant la priorité aux modes actifs (vélo, piéton) constitue un axe fort sur les espaces publics et privés : création de locaux vélo dans le socle des immeubles, logistique urbaine intégrée au sous-sol des nouvelles opérations ;
  • Mode de vie : le renforcement des usages à travers l’émergence des socles actifs et le développement de services communs dans les immeubles participent au renforcement de la qualité de vie à la Part-Dieu.

Les ambiances urbaines au cœur du projet 

Réinventer les ambiances urbaines d’un quartier, c’est s’intéresser à tout ce qui joue sur les ressentis d’une personne dans l’espace public : soleil, ombre, vent, bruit, air… La SPL Lyon Part-Dieu et ses partenaires réinterrogent la qualité des ambiances urbaines avec plusieurs exigences :

  • S’adapter à l’évolution climatique, et notamment l’augmentation de la température et des périodes de stress hydrique ;
  • Préserver la biodiversité dans un espace très occupé en surface et en sous-sol ;
  • Améliorer la qualité et la gestion écologique et paysagère des espaces verts privés et publics ;
  • Favoriser le bien-être urbain et son influence sur la santé publique ;
  • Proposer des îlots de fraîcheur urbains

La nature au cœur du quartier

La place de la nature est un ingrédient essentiel de la qualité d’usage dans ce quartier fortement urbanisé. A la Part-Dieu la nature peut prendre des formes très différentes (places, esplanades, squares, mail plantés, terrasses végétalisées, jardins suspendus), plus ou moins intimes, plus ou moins ouverts, mais toujours ancrées dans la trame paysagère qui va du Parc de la Tête d’or au nord, au parc Sergent Blandan au sud, aux berges du Rhône à l’ouest.

Les espaces publics existants sont progressivement mis en valeur à travers un plan paysage basé sur la plantation d’arbres et la création de nouveaux espaces verts publics, comme l’agrandissement de l’esplanade Mandela ou privés comme le toit-terrasse du centre commercial ou le jardin de Sky Avenue.

D’ici 2024, 13 000 m2 d’espaces perméables supplémentaires seront aménagés.

Cette véritable révolution paysagère se matérialise de différentes façons :

  • Un paysage qui passe de la hauteur à la douceur notamment en coeur de quartier avec de nouveaux espaces verts emblématiques : place du Lac étendue, boisement Bouchut
  • Un ruban paysager qui renforce le paysage et la biodiversité dans le quartier (faune et flore) au sein d’une nature généreuse et luxuriante
  • De véritables îlots de fraîcheur : présence de 3 à 4 strates végétales, diversification des essences, pleine terre privilégiée (dés-imperméabilisation des sols), gestion alternative des eaux de pluie

 

Plantations sur l’extension du parc Mandela ©Laurence Danière

Rafraichir la Part-Dieu 

Le projet Lyon Part-Dieu agit sur l’atténuation des phénomènes d’îlots de chaleur urbains dans le cadre du réaménagement des espaces publics.

Les arbres, climatiseurs urbains et capteurs de C02

Les arbres, premiers climatiseurs urbains, sont au cœur de la réinvention de la Part-Dieu. Ils sont plantés autant de fois que possible sur les espaces publics réaménagés.

D’ici 2024, la première phase d’aménagement des espaces publics (10 hectares autour de la gare et du centre commercial) donnera lieu à la plantation de + de 700 arbres autour d’une palette végétale composée de gingko, févier, poirier et cèdre.
Un choix permettant une belle floraison au fil des saisons, tout en favorisant la biodiversité.

Planter en milieu urbain, avec de nombreux réseaux en sous-sol et des flux piétons à maintenir en surface, présente un défi technique.

Pour cela, le sol développé à la Part-Dieu se décline sur 3 niveaux :

  • en sous-sol un substrat fertile le plus continu possible,
  • en surface un sol facile pour les usages,
  • en hauteur un ombrage important grâce à la canopée.

Plusieurs techniques ont été mises en place pour parvenir au sol fertile :

  • une infiltration de l’eau pluviale venant irriguer naturellement l’arbre pour améliorer sa croissance et booster son évapotranspiration ;
  • une porosité de certains matériaux et l’ajout de grille d’aération permettant à l’air de circuler et donc à la vie biologique du sous-sol de se développer ;
  • la création de volumes de sol fertile continu pour le développement des racines ;
  • la mise en place de matières organiques suffisantes à la plantation, pour compenser une différence majeure avec le milieu nature

Cette approche sur la nature se retrouve également sur une recherche poussée en terme de végétalisation dans le cadre de la programmation des bâtiments dans un objectif de développement de la biodiversité.

La perméabilisation, rafraîchir les sols et récupérer les eaux pluviales 

La gestion durable de l’eau est le point de départ de nombreuses réflexions et expérimentations en lien avec la végétation, les ambiances urbaines et la lutte contre les îlots de chaleur. La SPL Lyon Part-Dieu s’engage à favoriser une gestion alternative des eaux pluviales dans les nouveaux espaces publics, en accord le contrat d’agglomération pour une gestion durable de l’eau et des milieux aquatiques.

Place de Francfort, l’utilisation de dallage à joint poreux et de béton drainant permet ainsi d’infiltrer les eaux dans le sol, pour le rafraîchir tout en contribuant à l’objectif zéro rejet des eaux pluviales dans le réseau d’égouts.

La présence de l’eau se retrouve également dans l’installation de fontaines notamment (esplanade Mandela, boisement Bouchut).

Limiter l’impact environnemental des chantiers 

Au-delà du recyclage des déchets de chantiers, réalisé à l’échelle de chaque opération, la SPL Lyon Part-Dieu coordonne Reguly, un outil inédit qui permet depuis 2019 de disposer d’une gestion unique des flux de chantiers sur le périmètre du projet urbain.

Objectif : réguler les flux liés aux travaux et ainsi limiter le rejet de CO2 des camions et préserver le cadre de vie. Concrètement, toutes les demandes de flux de chantier doivent être traitées par Reguly, qui organise et optimise les flux de circulations des camions jusqu’à leur lieu de destination (opérations immobilières, espaces publics, travaux d’infrastructures)

Reguly : pari réussi, après 3 ans d’utilisation  Chiffres : novembre 2023

  • 850 maîtres d’ouvrages et entreprises de travaux utilisent l’outil pour se coordonner
  • 102 tonnes de CO2 non émis grâce au stationnement sur les aires de régulation des camions enregistrés dans l’outil soit l’équivalent de 765 aller retours Lyon Paris en voiture
  • 6259 h de circulation de camions évitées dans le quartier grâce au stationnement des poids-lourds sur les aires de régulation
  • 60 opérations en chantier dont les flux de livraison ont été gérés
  • 157000 flux de camions enregistrés et coordonnés
  • Plus de 17000 livraisons régulées

 

Un quartier plus vertueux en consommation énergétique

L’ambition du projet est de ne pas générer de consommation énergétique additionnelle malgré les développements immobiliers du quartier. La SPL Lyon Part-Dieu travaille de concert avec les acteurs privés afin de réduire les consommations énergétiques des bâtiments et leurs usages à l’occasion de chaque nouveau projet de construction ou de réhabilitation. Depuis 2023, la régénération des bâtiments constitue un nouvel axe fort du projet urbain dans un objectif de moindre impact environnemental.

Cela se traduit par une réflexion sur l’usage et la conception des bâtiments afin

  • conception des bâtiments : réutiliser le plus possible les matériaux existants, travailler sur les matériaux les moins impactant sur le plan environnemental, favoriser la circulation de l’air, l’isolation des bâtiments, le confort d’été, l’éclairage naturel des bâtiments…
  • recours le plus possible au chaud ‘depuis le 1er juillet 2023 le réseau de chaud urbain est classé sur la métropole ce qui oblige au raccordement  /froid urbain,
  • optimisation des appels de puissance

Le quartier de la Part-Dieu est équipé d’un réseau de froid depuis 1971. Son opérateur Dalkia a construit une nouvelle centrale en 2019, dotée d’une technologie de récupération de froid fatal unique en France. Il veut tripler la distribution d’ici 2027, à 90 GWh. A 13 mètres sous terre, Dalkia utilise les eaux d’exhaure pompées à 10°C dans les parkings LPA , pour éviter l’inondation par les remontées de la nappe profonde : une énergie dite « fatale », un froid de récupération qui serait perdu sans cette application. Cela lui permet de descendre à 4°C dans les circuits de refroidissement des immeubles sans réchauffer – et endommager – l’environnement. Une démarche vertueuse basée sur la circularité qui permet d’utiliser plus de 65% d’énergies renouvelables et d’alimenter près de 70 bâtiments du quartier, dont le centre commercial et la tour Part-Dieu, les immeubles tertiaires Silex, Sky 56, Sky Avenue et le nouveau Campus Orange.

 

Prendre en compte les modes de vie

Les modes de vies durables sont à la fois une finalité et un moyen de la stratégie développement durable : ils portent sur l’inclusivité, l’usages des espaces publics, la mixité urbaine et sociale. Quelques exemples encouragés par le projet Lyon Part-Dieu :

  • la diversification commerciale, à travers les socles actifs,
  • la mixité sociale, à travers le logement,
  • la participation citoyenne, à travers les démarches de concertation règlementaire ou volontaire (espaces publics, esplanade Mandela…)
  • la vigilance par rapport aux nuisances des chantiers et leurs impacts sur les riverains
  • l’insertion professionnelle à travers les clauses d’insertion intégrées aux marchés publics de travaux.

Développer les modes actifs

Stratégie mobilité 

 

La Stratégie Nationale Bas-Carbone (SNBC) est la feuille de route de la France pour lutter contre le changement climatique. Elle donne des orientations pour mettre en œuvre, dans tous les secteurs d’activité, la transition vers une économie bas-carbone, circulaire et durable. Elle définit une trajectoire de réduction des émissions de gaz à effet de serre jusqu’à 2050 et fixe des objectifs à court-moyen termes : les budgets carbones. Elle a deux ambitions : atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050 et réduire l’empreinte carbone de la consommation des Français.

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